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Manifestations scientifiques » Colloques » C 29-31/01/2004 La Révolution à l’oeuvre

Institut d'Histoire de la Révolution Française (IHRF)

 

IHRF-IHMC
(UMR8066, CNRS/ENS/Paris 1)

 

Fondé en 1937 à l’initiative de Georges Lefebvre, l’Institut d'Histoire de la Révolution Française est rattaché à l’UFR d’Histoire (09) de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne.
Présentation complète

 

17, rue de la Sorbonne

Esc. C, 3e étage

75005 Paris

Opens window for sending emailCourriel IHRF

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Chargé de communication

Opens window for sending emailAlexis Darbon

 

Bibliothèque

La bibliothèque ouvrira à partir du 1er septembre, sur RdV uniquement.

Lundi et mardi : 14 h – 17 h 30
Mercredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 17 h 30
Jeudi : 9 h 30 – 13 h
Vendredi : 9 h 30 – 13 h | 14 h – 16 h
 

Thomas Corpet

Tél. : 01 40 46 33 70

Opens window for sending emailbiblio.ihrf@univ-paris1.fr

Accès direct à la bibliothèque

 

   
   

C 29-31/01/2004 La Révolution à l’oeuvre

La Révolution à l'œuvre

 

Ce colloque a été publié aux presses universitaires de Rennes (cf. en bas de la page).

Colloque international organisé les jeudi 29, vendredi 30 et samedi 31 janvier 2004, organisé par l’Institut d’Histoire de la Révolution française, avec le soutien de l’Université Paris 1, C.N.R.S., Société des Etudes robespierristes, Musée de la Révolution (Vizille)

 

Présentation

Les liens entretenus entre la recherche, l’enseignement et l’opinion publique ou les mentalités d’une part et la Révolution française de l’autre ont changé radicalement depuis les années du bicentenaire. Sans doute l’intérêt porté à la période révolutionnaire s’est-il déplacé vers des méthodes et des objets moins chargés de symbolique politique ; cependant, les travaux sur la période révolutionnaire et impériale n’ont connu ni l’exténuation ni la répétition.

Les cadres chronologiques ont été remis sur le chantier, s’ouvrant sur de nouvelles perspectives d’interprétation. La place des acteurs a été réexaminée, la violence s’est imposée comme un domaine à part entière, l’histoire politique et l’histoire culturelle ont été profondément renouvelées, tandis que de nouvelles voies s’ouvraient pour l’histoire sociale et des rapports sociaux comme pour l’histoire du droit et de la justice, mettant en valeur la variété des spectres des camps révolutionnaires et contre-révolutionnaire.

Il est possible de penser qu’une nouvelle relation entre la période révolutionnaire et l’opinion nationale s’est tissée, incitant à proposer une réflexion commune sur ce mouvement en cours. Il ne s’agit pas de faire un bilan, mais plutôt de chercher à rendre compte des interrogations actuelles pour faire un point dans la dynamique en cours.

 

Comité scientifique

Organisateur : Jean-Clément MARTIN (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CNRS/ IHRF)

Membres :

Michel BIARD, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, IHRF.

Philippe BOURDIN, Université de Clermont-Ferrand II.

Françoise BRUNEL, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne IHRF.

Annie DUPRAT, IUFM Versailles et IHRF.

Bernard GAINOT, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne IHRF.

Jean-Pierre JESSENNE, Université de Lille III.

Pierre SERNA, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne IHRF.

 

***

Programme

-  Jeudi 29 janvier 2004 : Approches de l’histoire sociale et institutionnelle

- Matin

9h 30 : Jean-Clément MARTIN (Université de Paris 1) Présentation
Ce colloque voudrait rendre compte de ce qui est à l’œuvre dans l’histoire actuelle de la période révolutionnaire, qu’il s’agisse de repérer ce qui est aujourd’hui le plus étudié ou de comprendre comment les formes mêmes des pratiques historiennes évoluent. Il conviendra de présenter les façons par lesquelles les outils des historiens ont changé ainsi que les matériaux et leurs productions, ceci tout autant pour en faire un bilan que pour proposer des pistes de recherche.

10 h : Jean-Pierre JESSENNE (Université de Lille III) L’histoire sociale de la Révolution française entre doute et renouvellement.
La communication s’attachera à un examen critique du poncif de l’effacement de histoire sociale de la Révolution. Un parcours sélectif dans les nombreux travaux de ces dernières décennies devrait permettre de faire la part du reflux effectif, du renoncement à une interprétation de la Révolution comme changement global de la société et de sa relecture comme conjonction de dynamiques sociales multiples.

10 h 30 : Steven KAPLAN (University Cornell –U.S.A.) Monde du travail et Révolution.

11 h 30 : Michel BIARD (Université de Paris 1) Le lien politique Paris-Provinces. Rouages et dysfonctionnements
L’historiographie a longtemps validé l’idée d’une Révolution française qui aurait vu se succéder trois phases ; décentralisation (1789-1792), centralisation jacobine (1793-1794) et une nouvelle centralisation (1795-1800). Or depuis le Bicentenaire de nombreux travaux ont permis de nuancer les réalités du lien politique Paris-Provinces. La communication se propose de faire un état de la recherche sur ce thème, notamment à la lumière des travaux sur l’évolution des institutions et des découpages territoriaux.

12 h 30 : Hervé LEUWERS (Université de Lille III). Sociabilité et Révolution
L’étude des formes et des lieux de sociabilité pendant la Révolution reste un domaine très actif de la recherche. En revenant sur le sens même du mot, la communication tentera de mettre en évidence les inflexions récentes des recherches entreprises et des problématiques retenues : le fréquent élargissement du champ chronologique retenu, la volonté de concilier l’approche du groupe et celle de l’individu, le glissement de l’étude des structures à celle des réseaux.

- Après-midi

15 h 00 : Michel PERTUÉ (Université d’Orléans) Le renouveau des études juridiques et le lien social en Révolution.
La vision traditionnelle du droit de la période révolutionnaire a été révisée depuis une quinzaine d’années. A une simple juxtaposition des constats est désormais substituée une articulation logique : la nécessaire recomposition par les codes du lien social rompu de façon trop radicale et ayant recours trop souvent à l’exception et à l’urgence. A travers une partie de la production retenue, il faudra s’interroger sur quelques problèmes juridiques et sur l’examen de cette « crise du vivre ensemble ».

15 h30 : Xavier ROUSSEAUX (Université de Louvain-La-Neuve - Belgique) Politique juridique, criminalisation et répression.
La Révolution française fut l’occasion d’une révolution juridique, judiciaire et pénale sans précédent…. La refonte du paysage normatif autour du code pénal de 1791 symbolise les nouveaux rapports que les groupes politiques au pouvoir veulent instaurer via la justice entre les citoyens et l’Etat. Les recherches menées depuis une vingtaine d’années sur le crime et la justice criminelle de la Révolution française donnent à la fois la mesure de cette révolution, des ses succès, ses échecs et ses limites structurelles.

16 h30 : Martine LAPIED (Université de Provence) Histoire du genre et Révolution.
Pour l’histoire des femmes, la Révolution offre un moment d’observation privilégié. Si dans un premier temps, la question posée essentiellement par les historiennes anglo-saxonnes, a été celle du refus des droits politiques, entraînant une vision négative de la Révolution ; d’autres travaux ont montré la richesse des actions concrètes menées par les femmes dans une période de crise et de remise en cause des normes. Aujourd’hui, démarches théoriques et empiriques se côtoient dans un espace d’expérimentation ouvert.

17 h 00 : Luigi MASCILLI MIGLIORINI (Université L’Orientale - Naples-Italie) La biographie, la prosopographie, une réflexion de méthodes
La période napoléonienne pose, sans aucun doute un problème lié au protagonisme individuel. Les historiens du XIX ème siècle ont bien saisi l’importance et l’originalité d’une période qui posait à nouveau le thème de l’individu qui agit dans l’histoire ou bien qui est agit par l’histoire. Reste un problème d’écriture historique pour cette période : peut-on écrire l’histoire napoléonienne comme si la dimension individuelle n’avait pas le poids qui, au moins à la surface, elle semble avoir ?

***

-  Vendredi 30 janvier 2004 : Domaines culturels et intellectuels

- Matin :

9 h 30 : Philippe BORDES (Université de Lyon II) Les chercheurs face aux représentations visuelles.
Les nombreuses publications parues au moment du Bicentenaire ont facilité l’accès à une vaste documentation visuelle relative à la Révolution française. Deux démarches, l’une ancrée du côté de l’histoire de l’art et l’autre de l’histoire culturelle, paraissent en avoir profité. L’analyse d’une série de publications récentes, consacrée à des artistes et des thèmes divers permettra de préciser les orientations et les acquis de la recherche depuis le Bicentenaire, ainsi que les domaines qui demeurent négligés.

10 h 00 : Annie DUPRAT (IUFM Versailles/IHRF) et Pascal DUPUY (Université de Rouen). Iconographie et histoire, nouvelles perspectives.
Les images ont joué un rôle majeur comme vecteur d’acculturation des citoyens aux idéaux de la Révolution française. La succession des événements, des régimes politiques et des héros explique la profusion des représentations iconographiques et leur utilisation nouvelle comme moyen de propagande. Entre histoire culturelle, histoire des représentations et histoire de l’art, la communication présentera les ouvrages et les thématiques, qui depuis le Bicentenaire, ont mis en avant la source iconographique.

11 h 30 : Philippe BOURDIN (Université de Clermont-Ferrand II) Du parterre à la scène : regards nouveaux sur le théâtre de la Révolution
Même si le Bicentenaire a délaissé quelque peu les spécialistes du théâtre, ils bénéficient depuis plusieurs années, de nouvelles faveurs. Différentes strates de lecture du culturel se superposent associant historiens, historiens de l’art, littéraires et musicologues… et montrent la pertinence de cette pluridisciplinarité. La communication propose un bilan historiographique sur un art dont la Convention fit un moyen éminent de propagande, utilisation que ne renièrent ni les républicains, ni les royalistes du Directoire.

- Après-midi

14 h 30 : Patrice BRET (C.N.R.S.) Nouvelles lectures de l’histoire des sciences et des techniques sous la Révolution.
Depuis le Bicentenaire, les mythes fondateurs des relations entre la science et la Révolution ont été largement revisités. La communication analysera les grandes tendances en la matière et s’interrogera sur les relations entretenues par ces approches pour mieux en analyser les fondements et les développements, sans nier le moment révolutionnaire ; ainsi que sur les relations entre la Révolution et ces nouveaux objets au miroir de cette historiographie.

15 h00 : Rita HERMON-BELOT (E.H.E.S.S.) Religion/Révolution, un état de la question.
Le Bicentenaire a contribué à ramener l’attention sur l’importance de la question religieuse dans la Révolution. Les recherches, prenant en compte les historiographies américaine et israélienne, ont été nourries d’approches multiples. Le regain d’intérêt pour de grands auteurs (Tocqueville ou Quinet), le développement de nouvelles études… ont renouvelé la question. Cette communication voudrait évoquer cette diversification des angles d’observation et ses effets en retour sur la lecture de la Révolution.

16 h 00 : Jean-Luc CHAPPEY (Université de Clermont- Ferrand II) Les « anti-Lumières » : questions autour des oppositions intellectuelles à la Révolution.
Depuis quelques années, les résistances théoriques et les oppositions intellectuelles à la Révolution font l’objet d’un nouvel intérêt historiographique. De nombreux travaux mettant à jour de nouvelles problématiques, bouleversent la vision parfois simplifiée d’une configuration d’acteurs trop souvent renfermés sous l’étiquette de « contre-révolutionnaires ». Ils sont des objets privilégiés pour renouveler les recherches actuelles portant sur l’histoire sociale des hommes de lettres et des savants en Révolution.

16 h 30 : Antonio de FRANCESCO (Université de la Basilicate – Milan – Italie) Au-delà de la Terreur : mouvements démocratiques et masses populaires
Il existe, dans l’Europe directoriale et consulaire, un espace politique commun, un univers républicain qui permet d’appréhender d’une manière plus approfondie l’histoire politique du jacobinisme. La communication, en déplaçant l’analyse du jacobinisme dans les républiques sœurs, sous le label unifiant du rapport avec les masses populaires, souligne la valeur d’une perspective de recherche visant à associer la formation de la culture politique démocratique à son retentissement européen.

***

Samedi 31 janvier 2004 : Les champs du politique, nation, conflits et violences

9 h 30 : Lynn HUNT (UCLA-Californie-USA) Relire l’histoire du politique.
Toujours au centre des interprétations de la Révolution française, la définition du champ politique a changé. Une nouvelle vague prend forme en analysant les pratiques politiques et nous amène à penser que si Tocqueville a eu raison en affirmant que la Révolution a été « essentiellement » une révolution sociale et politique, il a eu tort sur le poids de Paris et la pratique journalière du politique. L’apprentissage politique se développait dans toutes les directions et cela nous force à relire encore une fois le politique.

10 h 00, Jacques GUILHAUMOU (C.N.R.S.), La langue politique : des notions-concepts en usage.
L’étude de la langue politique de la Révolution française a suscité de nombreuses recherches monographiques en analyse de discours. Une nouvelle ampleur a été prise grâce aux perspectives relatives à l’histoire sémantique allemande et à l’histoire du discours anglophone. L’objectif est de présenter une synthèse de la formation des notions-concepts, en restant dans le cadre de l’approche des moments politiques de la Révolution proposée au colloque du bilan des recherches du Bicentenaire.

11 h 00, Karine RANCE (Lycée français de Londres/IHRF), Contre-Révolution, émigration : nouvelles approches en Europe. _Longtemps abandonnée au champ d’une histoire partisane, l’histoire de la Contre-Révolution bénéficie depuis plusieurs années d’un profond renouvellement des approches et d’une ré-appropriation de la question par les historiens. Au-delà de la pluralité des encrages, un élément crucial de ces nouvelles orientations est la prise en compte de la dimension transfrontalière d’un phénomène qui embrasse tout l’espace européen.

11 h 30, Bernard GAINOT (Université de Paris 1) : Théorie et pratiques de la représentation politique.
Au centre du projet proprement politique des révolutionnaires, s’inscrit la volonté d’instaurer un gouvernement représentatif . Ce projet se nourrit d’expériences diversifiées de l’Ancien Régime, et surtout se constitue à travers les pratiques qui l’enracinent dans le terreau social. A la suite des recherches sur la sociabilité, il est possible de s’interroger sur la protohistoire des partis politiques, et de nourrir la polémique sur le pluralisme . Les thèmes de représentation et représentativité ne sauraient être éludés…

- Après-midi

14 h 30, Timothy TACKETT (Université d’Irvine-Californie-USA), L’origine de la culture politique de la violence chez les élites, 1789-1794.
L’intervention va brièvement passer en revue une sélection d’études publiées pendant les dix dernières années, et qui touchent à la violence pendant la Révolution. Dans cette communication, il s’agira de réfléchir surtout sur l’origine d’une culture politique de la violence chez les élites et sur les rapports entre cette culture et le fait de la violence populaire, et en particulier sur la période de l’Assemblée législative et de la Première Terreur de l’été 1792.

15 h 00, Anne PÉROTIN-DUMON (Universidad Alberto Hurtado – Santiago -Chili) Violence politique et violence de guerre aux Antilles : retracer les contours d’un passé qui a passé.
Pour redonner aux faits de violence aux Antilles leur densité et montrer leur exceptionnelle gravité en comparaison avec ceux que connaît la France à pareille époque, nous avons sollicité trois sources oubliées : mémoires de combattants français et haïtiens, lettres écrites à chaud par des survivants et des témoins oculaires, travaux des historiens créoles de l’époque romantique sur ces « troubles révolutionnaires » demeurés pour eux le « passé présent ».

15 h 30, David BELL (University Johns Hopkins– Baltimore U .S.A.) : De la guerre aristocratique à la guerre totale.
L’intervention analysera brièvement la culture politique de la guerre telle qu’elle fonctionnait sous l’Ancien Régime, et les critiques de cette culture, telles qu’elles étaient formulées depuis Fénelon jusqu’aux débuts des guerres révolutionnaires de 1792. Le thème principal sera la tension entre la critique dite « historique » de la guerre aristocratique, et la critique dite « morale », ainsi que la transformation des deux dans le creuset de la politique révolutionnaire.

16 h 30, Marc BELISSA (Université de Paris X),De l’ordre d’Ancien Régime à l’ordre international : nouvelles approches de l’histoire des relations internationales pendant la Révolution française.
Depuis le bicentenaire, on constate que la thématique des relations entre les Etats et les peuples est une rareté, or il ne fait aucun doute que la Révolution est bien un des moments clefs de la transformation structurelle de l’ordre européen. La communication entend présenter quelques réflexions sur les concepts et sur la manière dont l’historiographie a abordé cette thématique, et indiquer aussi quelques nouvelles directions et hypothèses de recherche.

Infos pratiques
- Institut de l’Art et d’Archéologie Université de Paris 1 Centre Michelet Centre Panthéon 3, rue Michelet 12, place du Panthéon 75006 Paris 75005 Paris

Matin : Salle 101 Salle 1 (Galerie Soufflot) Après-midi : Salle Doucet

- Accès RER B (Port Royal ) RER B (Luxembourg) Métro : ligne 12 (Notre-Dame-des-Champs) Métro : ligne 10 (Cluny) Bus : lignes 38, 82 Bus : lignes 21, 27, 38, 58, 82, 84, 89

 


Publication des actes du colloque

 

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La Révolution à l’oeuvre : perspectives actuelles dans l’histoire de la Révolution française : actes du colloque de Paris, 29, 30 et 31 janvier 2004 organisé par Institut d’histoire de la Révolution française dirigé par Jean-Clément Martin, paru en 2005 aux Presses universitaires de Rennes, collection : Histoire.

Quinze ans après le bicentenaire de la Révolution française et tous les débats et publications qui lui furent liés, la communauté des historiens a continué à considérer la période révolutionnaire comme un événement porteur d’interrogations constantes. Si bien que depuis le bicentenaire, les études sur la Révolution française ont été profondément renouvelées, dans leurs objets, dans leurs méthodes, dans leurs problématiques. Les réseaux de sociabilités, les nouveaux équilibres des échanges entre les nations, les mutations de la violence, les innovations culturelles, sont ainsi parmi les thèmes essentiels qui attestent, avec d’autres, à quel point le regard a changé sur la Révolution française.

C’est de ce renouveau et donc des interrogations qui en découlent que ce livre rend compte, sous ce titre sans ambiguïté : la Révolution est bien remise à l’ordre du jour et elle est bien au coeur des pratiques des historiens. L’ouvrage rassemble des communications présentées lors du colloque tenu dans les locaux de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, les 29, 30, 31 janvier 2004, à l’initiative de l’Institut d’Histoire de la Révolution française. Ce livre se veut au service de la recherche à venir, notamment en proposant une mise en forme de la bibliographie qui concerne le sujet.

La Révolution française demeure ainsi toujours un « laboratoire » exceptionnel tant par l’importance des bouleversements survenus à la fin du XVIIIe siècle que par les possibilités d’investigations et de réflexions qu’elle provoque. (4e de couverture)